SAUVER LE MONDE/Chant du monde
Il s’agit avant tout de sauver le monde.Un projet ambitieux, une grande, une vraie, une belle utopie.
Un projet à la hauteur de mes espérances et de mon désespoir.
L’air est le fluide de la vie
L’eau est le liquide de la vie
La terre est le solide de la vie
Les enjeux du vingt et unième siècle face aux perturbations, aux souffrances, aux destructions que subit notre planète sont si grands que les atteindre sont de l’ordre de l’utopie et alors là c’est possible.
Mon discours et mon travail ne peuvent y échapper.
Il est ici question de relever à nouveau le défi de l’art, qui avec toute la poésie de ses langages doit trouver son sens en son siècle. Sauver le monde, un discours ancré dans une formulation esthétique à laquelle j’aime à me référer, sonne et invite tout un chacun à sonner et crier la douleur de la terre. La mère, le père et tous les esprits en péril.
Alors plutôt qu’une grève de la faim illimitée, qu’un engagement politique effréné voici une arme assurée pour réveiller les âmes.
Les instruments d’un orchestre, trois solistes montés sur trépieds et une farandole de petits coeurs crochetée au mur attendent que les sauveurs du monde les frappent afin que sonne et sonne et sonne encore, le cri d’appel pour l’air, l’eau et la terre.
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